La Combe du Lynx
La Combe du Lynx est une exposition collective temporaire, associative (loi de 1901), qui réunit des exposants dont le travail émane du monde des arts plastiques en général : métiers d’art, peinture, sculpture confondus, sans hiérarchie préconçue.
Elle a été crée pour tirer partie des volumes remarquables des granges d’une ancienne très grande ferme du Bugey.
J’habite cette maison depuis une vingtaine d’années, en y pratiquant mon activité professionnelle artistique (mosaïques de bois de bout) et c’est au printemps 2010 que l’idée m’est venue d’exposer chez moi, en réunissant quelques amis artistes ou artisans professionnels.
Modeste au départ, les surfaces d’exposition sont passées, en 3 ans, d’une centaine de mètres carrés à environ 300. L’originalité du lieu tient à l’enchaînement de « salles » ouvertes les unes sur les autres, sur différents niveaux et communiquant entre elles par escaliers et passerelles. Ainsi les visiteurs peuvent bénéficier de différents points de regard sur l’exposition.
Les artistes exposés, au départ originaires seulement de la région, viennent maintenant de plus loin : Auvergne, Bourgogne, région parisienne. Et les visiteurs aussi.
La réputation de La Combe du Lynx s’est installée au fil de ces quelques années. Et l’an dernier, l’exposition a drainé environ 1200 personnes, sur 3 semaines, dans un village minuscule (3 maisons) de la commune de Saint Alban, au milieu de cette belle nature du Bugey.
Cette année, pour la première fois, deux expositions se suivront. Chacune, pendant 3 semaines, présentera des artistes différents, mêlant toujours peinture, sculpture et métiers d’art : céramique, travail du verre, de l’émail, du métal ou du bois.
Nous soignons toujours particulièrement les vernissages. Les visiteurs sont accueillis, restaurés et peuvent assister à un concert. Cette année, c’est le trio de Sébastien Félix et ses deux fils (originaires de Bourg en Bresse) qui ont réjouit et réchauffé l’assistance avec leur jazz manouche, en hommage à Django. Le 18 mai prochain, pour le second vernissage, Daniel Pennac nous fera le cadeau d’une lecture de son dernier roman : « Journal d’un corps » (Gallimard).
L’exposition est ouverte tous les jours, de 11h à 19h et se poursuit dans le jardin, où se dresse cette année un surprenant dinosaure, au sourire bon enfant, œuvre de Gilles Frairot.
Ce brassage des métiers d’art et des pratiques artistiques de professionnels, choisis en tant que tels, assure le sérieux des expositions et fait peut-être la réputation du lieu.